Melbourne c'est parti

Marcos Baghdatis a créé une énorme sensation en se qualifiant pour la finale de l'Open d'Australie de tennis grâce à un nouvel exploit face à l'Argentin David Nalbandian, jeudi à Melbourne.

Le jeune Chypriote, 54e mondial, est revenu de 2 sets à 0 pour coiffer sur le fil le vainqueur du Masters, tête de série N.4, en cinq manches 3-6, 5-7, 6-3, 6-4, 6-4.

Il rencontrera en finale le Suisse Roger Federer (N.1) ou l'Allemand Nicolas Kiefer (N.21), qui s'affrontent vendredi dans la deuxième demi-finale.

Nalbandian est le troisième membre du Top 10 éliminé par Baghdatis en une semaine. Au troisième tour, l'ancien champion du monde juniors (2003) avait sorti l'Américain Andy Roddick, 3e mondial, et en huitièmes de finale le Croate Ivan Ljubicic (8e), alors que lui-même n'est pas classé tête de série.

Les derniers à avoir atteint une finale de Grand Chelem dans cette situation sont Marat Safin en Australie en 2004, Goran Ivanisevic à Wimbledon en 2001 et Andrei Medvedev à Roland-Garros en 1999, mais ces trois joueurs étaient d'anciens membres du Top 10 qui faisaient leur retour au premier plan.

La dernière surprise comparable à celle que Baghdatis est en train de créer est la victoire du Brésilien Gustavo Kuerten à Roland-Garros en 1997.

Depuis que l'Open d'Australie est devenue une épreuve majeure, à la fin des années 80, le Chypriote est seulement le deuxième joueur à atteindre la finale à l'âge de 20 ans.

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La Française Amélie Mauresmo et la Belge Justine Henin-Hardenne s'affronteront samedi en finale de l'Open d'Australie de tennis à Melbourne.

Mauresmo, tête de série N.3, s'est qualifiée grâce à l'abandon d'une autre Belge, Kim Clijsters (N.2), par abandon dans le troisième set alors que le score était de 5-7, 6-2, 3-2 pour la Française, qui venait de faire le break.

Clijsters s'est tordue la cheville droite sur un changement d'appui. Après s'être fait poser un bandage au changement de côté, elle a été contrainte de renoncer dès le premier point du jeu suivant.

Il s'agira de la deuxième finale de Mauresmo à Melbourne et dans un tournoi du Grand Chelem, sept ans après celle de 1999. Cette année-là, elle avait été battue par la Suissesse Martina Hingis.

La N.1 française, extrêmement solide en fond de court, avait poussé Clijsters à commettre un grand nombre de fautes directes (47). En grande condition, elle avait pris l'ascendant physiquement dans les deux dernières manches.

«C'est très étrange de gagner comme ça après une si grosse bataille. Mais c'est comme ça. J'espère que ce n'est pas trop grave pour Kim et qu'elle va rapidement récupérer», a dit Mauresmo, âgée de 26 ans.

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Le jeune Baghdatis a beau être doué, contre Federer il va en manger une sincère.

Sinon ben que dire de Mauresmo, on dirait qu'elle a encore plus d'épaules qu'avant. Elle fait vraiment pas ses 26 ans, on dirait qu'elle en a 32 plutôt....

Amélie Mauresmo a remporté son premier titre en Grand Chelem en battant la Belge Justine Henin-Hardenne en finale des Internationaux d’Australie par abandon dans le deuxième set, alors qu'elle menait 6-1, 2-0 samedi à Melbourne.

La Belge a demandé l'intervention du médecin à la fin du dernier jeu, semblant se plaindre de maux d'estomac. Elle a dû renoncer deux points plus tard (menée 0-30) alors qu'elle était au service.

À 26 ans, la Français, 3e joueuse mondiale, disputait sa deuxième finale d'un tournoi majeur, après celle perdue en 1999, à Melbourne également, contre la Suissesse Martina Hingis.



Amélie Mauresmo est la deuxième Française à s'imposer aux Internationaux d’Australie, après Mary Pierce en 1995. C'est aussi la 15e victoire tricolore dans un tournoi majeur, mais seulement la troisième depuis 35 ans.

Mauresmo avait longtemps buté sur les meilleures mondiales dans les tournois du Grand Chelem (cinq demi-finales) et avait dû se contenter de titres mineurs (19).

Sa victoire au Masters en novembre dernier à Los Angeles (États-Unis, Californie) lui avait donné une dimension nouvelle.

Justine Henin-Hardenne, 23 ans, jouait sa sixième finale en Grand Chelem. Elle compte à son palmarès deux Roland-Garros, un Open d'Australie et un US Open.

Absente pendant tout l'automne dernier, elle avait repris la compétition début janvier et n'avait que la tête de série N.8 à Melbourne.

Mauresmo a donné une grande impression de puissance pendant la finale, rejetant la Belge loin derrière sa ligne de fond de court et l'obligeant à commettre de nombreuses erreurs

Roger Federer a mis fin en N.1 mondial au rêve du jeune Chypriote Marcos Baghdatis en remportant dimanche la finale de l'Open d'Australie de tennis en quatre sets 5-7, 7-5, 6-0, 6-2.

Cette deuxième victoire à Melbourne, la septième de sa carrière en Grand Chelem, a aussi été l'une des plus dures à arracher. En témoigne l'immense émotion du Suisse après avoir reçu la coupe des mains du légendaire australien Rod Laver, dernier joueur à avoir réussi le Grand Chelem.

Le champion couvert de gloire - depuis deux ans et demi il a remporté 3 Wimbledon, 2 US Open et 2 Open d'Australie -, l'indétrônable N.1 mondial depuis 104 semaines sans interruption a craqué devant les spectateurs de la Rod Laver Arena.

Bouleversé, l'impassible Roger a dû s'y reprendre à deux fois pour balbutier les remerciements habituels entre deux sanglots. «Il faut croire que tout sort maintenant», a-t-il dit.

La finale elle-même a été moins facile pour le grand favori que ne l'indique le score.

Federer impressionné

Dans les deux premiers sets, c'est même l'outsider, en pleine euphorie après un parcours éblouissant au cours duquel il avait fait chuter trois membres du Top 10 (Andy Roddick, Ivan Ljubicic et David Nalbandian), a eu le culot de prendre le jeu à son compte.

Grâce à ses jambes exceptionnelles et à ses accélérations, Baghdatis a d'abord donné le ton.

«J'ai été impressionné par sa façon de jouer. J'ai eu des difficultés à tenir mon service pendant un set et demi. Je me suis dit: +si ça continue comme ça je vais perdre+. J'étais peut-être un peu trop passif, mais tout le mérite lui revient», a commenté Federer.

Le match a tourné dans la deuxième manche lorsque le Chypriote a cédé cinq points de suite et le set alors qu'il menait 40-0 sur son service, sur le point d'égaliser à 6-6.

En grand champion, Federer n'avait pas attendu ce passage à vide pour réagir. Voulant casser le rythme du Chypriote, il avait commencé à monter plus souvent au filet (32 points sur 41 montées), à varier ses effets et à rechercher le contre-pied.

«L'idée de monter au filet sur sa deuxième balle ne m'est venue qu'à la fin du deuxième set. J'ai pensé que ça pouvait modifier les choses. Changer mon jeu et jouer plus agressif a été payant», a expliqué le Suisse.

Sept, comme McEnroe

Déboussolé, Baghdatis, victime d'un début de crampes au mollet, n'avait plus en fin de match les moyens physiques de trouver la solution.

Federer a connu plus d'une alerte pendant sa quinzaine, peut-être la plus dure de ses sept campagnes victorieuses, celle en tout cas où il a cédé le
plus de sets (5 au total), alors même que les deux derniers joueurs à l'avoir battu en Grand Chelem, le Russe Marat Safin (Australie 2005) et l'Espagnol Rafael Nadal (Roland-Garros 2005) étaient absents sur blessure.

En huitièmes de finale contre l'Allemand Tommy Haas, il avait semblé à la dérive pendant deux sets avant de sortir du brouillard au cinquième. Au tour suivant, il avait dû écarter six balles de set pour éviter d'être mené deux manches à une par le Russe Nikolay Davydenko.

Ballotté ou pas, le gentleman suisse se retrouve pour la deuxième fois en position de partir à la poursuite du rêve de Grand Chelem - les quatre tournois majeurs gagnés dans la même année - que «Rocket Rod» Laver est le seul à avoir accompli depuis le début de l'ère Open (1968).

Avec ce septième titre, Federer rejoint dans l'histoire des joueurs comme Mats Wilander ou John McEnroe. Il n'est plus qu'à une victoire du «faux grand chelem», réussi à cheval sur deux années et non une seule. Aucun joueur n'a accompli cet exploit dans l'ère Open à part Laver.

Roland-Garros, prochain «majeur» au calendrier (fin mai), est le seul tournoi du Grand Chelem qui lui résiste. C'est aussi celui où la concurrence est la plus forte pour Federer, qui n'en fait pas d'ailleurs une obsession. «Si je continue à gagner à Wimbledon sans y arriver à Roland-Garros, ça me va aussi», a-t-il dit.

Pour Marcos Baghdatis, devenue une star en deux semaines, il va maintenant falloir confirmer.

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Victoire finalement pas si facile pour Federer, mais hautement prévisible.

Prochain Open, Roland-Garros. dernier bastion de résistance pour le No1, il faut dire que les bons joueurs de terre battue de manquent pas, alors que paradoxalement, c'est un peu la faiblesse du Suisse.

lui il vas continuer a dominer allegrement sans trop de problemes, le seul tournois qui m'enerve est roland garros. c'est jamais necessairement le plus complet qui vas le gagner et le plus complet est federer

Federer est overall celui qui a le meilleur jeu. Par contr en terre battue, il doit affronter des monstres qui sont doués juste pour, comme l'Espagnol dont je me rappelle plus le nom....

Mais sur gazon Federer est carrément un Dieu!!!!

nadal l'espagnol qu'ont ne vois plus a part sur terre battus
moi federer je l'adore, hingis aussi donc ont aura pas de conflit et vive la raclette

C'est quoi ce préjugé de la raclette???

Vive la fondue, bon!

la fondu aussi miam