US Open 2013

Le tirage au sort des Internationaux des États-Unis a eu lieu jeudi.

Milos Raonic (no 10), le Canadien le mieux classé, est dans la même portion de tableau que Rafael Nadal, mais ne pourrait rencontrer l'Espagnol qu'en demi-finales.

Pour s'y rendre, il aura cependant fort à faire. Sur son chemin, il pourrait devoir battre le Français Richard Gasquet (no dès les huitièmes de finale, puis un autre Espagnol, David Ferrer (no 4), dans les quarts de finale.

Au premier tour, Raonic affrontera un joueur issu des qualifications.

La défaite de Vasek Pospisil contre Raonic en demi-finales de la Coupe Rogers de Montréal avait privé le Britanno-Colombien d'un rendez-vous avec Nadal. Si Pospisil gagne son premier match, aussi contre un joueur qualifié, il trouvera vraisemblablement Nadal sur sa route au deuxième tour. À moins que l'Américain Ryan Harrison ne crée la surprise et élimine Nadal au premier tour, exploit réussi à Wimbledon en juin par le Belge Steve Darvis.

Le gagnant du tournoi l'an dernier, le Britannique Andy Murray, 3e tête de série, est du même côté du tableau que le numéro un mondial, le Serbe Novak Djokovic, vainqueur en 2011.

Nadal (no 2) est de l'autre côté, comme le Suisse Roger Federer (no 7). Un choc Nadal-Federer serait possible en quarts de finale.

Azarenka au deuxième tour?

Du côté des femmes, la Québécoise Aleksandra Wozniak jouera son premier match en grand chelem de l'année contre la Serbe Vesna Dolonc, 89e joueuse mondiale. Si elle l'emporte, Wozniak sera aux prises avec la gagnante du match entre l'Allemande Dinah Pfizenmaier et la Bélarussienne Victoria Azarenka, 2e raquette mondiale et tombeuse de l'Américaine Serena Williams (no 1) en finale du Masters de Cincinnati dimanche.

Eugenie Bouchard, quant à elle, aura comme adversaire Karolina Pliskova au premier tour. La Tchèque est 72e au classement de la WTA.

Elle pourrait faire face au tour suivant à la 10e joueuse mondiale, l'Allemande Angelique Kerber.

Serena Williams pourrait affronter la Polonaise Agnieszka Radwanska (no 3) en demi-finales.

La Russe Maria Sharapova a déclaré forfait mercredi. L'Italienne Sara Errani (no 4) a hérité de son rang et est dans la même portion de tableau qu'Azarenka.

Sa va être bon à regarder,Nadal est en feu ,je le crois capable de gagner ,Roanic je lui souhaite de se rendre loin,il en a la capacité
Je suis certain que tu a versé une larme lorsque ta joueuse favorite a annoncée sa retraite   la pétillante et pas hystérique Marion Bartolli...hahaha!

Nadal est le joueur du moment. Un éventuel match contre Federer, si le Suisse se rend la, va nous donner une de leur rare rencontre sur le dur, et ca devrait etre du bonbon. 

De l'autre coté du tableau, Murray et Djokovic en demie, ca aussi ca serait cool.

Le match Federer-Nadal semble en bonne voie de se produire. Et pour une rare fois cette anne, le Suisse semble sur une bonne forme.  

Les grosses tetes de séries sont pas mal toutes la encore du cote des hommes, a l'exception notable de DelPotro qui a pourtant deja remporté le US Open. Ca devrait donner une seconde semaine assez enlevante. 

eh non Roger a été pitoyable, ça sent la fin de carrière a plein nez. Présentement il n'est pas a un niveau pour battre Nadal ou Djokovic. Je pense que seul les commanditaires l’empêche de prendre sa retraite.
Pour Milos, il a de grosse carence encore avant d'arriver plus haut dans le classement son revers est horrible et un travail mental doit être fait. a date Leyton Hewitt m'impressionne.

Dommage pour Federer. Mais bon, peut-etre une défaite contre Robredo lui fera-t-elle moins mal qu'une enieme raclée de la part de Nadal.... Ca commence effectivement a sentir pas mal la retraite, il a jamais été aussi inconstant depuis ses débuts chez les pros. 

Pour Hewitt, lui aussi vient de se faire montrer la sortie, par Youznhy.

Au lendemain de la défaite douloureuse de Roger Federer en huitièmes de l’US Open, un tournoi qu’il a dominé de 2004 à 2008, les discussions allaient bon train sur son avenir. Peu de gens, à ma connaissance, ont parlé de retraite. L’homme aux 17 titres du Grand Chelem paraît trop déterminé à poursuivre sa carrière pour qu’on lui suggère d’y mettre fin. En revanche, les suggestions ne manquent pas pour l’aider à retrouver le chemin de la victoire.

L’ex-championne Chris Evert lui conseille notamment de prendre quelques kilos de muscles. Je ne suis pas un expert en la matière. Mais je me suis toujours méfié des gros muscles au tennis. Tennis Magazine a publié récemment une analyse très poussée de la biomécanique de Novak Djokovic, considéré par de nombreux spécialistes comme ayant le corps idéal pour son sport. Le Serbe, qui n’est pas un monsieur Univers, allie à la fois souplesse et force, deux éléments clés. Federer présente des caractéristiques très semblables.

Un consensus

Par contre, il se dégage un consensus sur le fait que Federer devrait enfin opter pour un tamis plus grand. Il y a quelques jours, Jim Courrier a expliqué que le Suisse jouait avec une raquette complètement dépassée, sensiblement la même que celle avec laquelle Pete Sampras, un champion d’une autre génération, a fait carrière. «Que Federer, a dit Courrier en substance, ait obtenu de si bons résultats avec une telle raquette montre à quel point il est exceptionnel. Mais il est temps qu’il l’abandonne, car elle est devenue un handicap pour lui.»

Pour ma part, dès 2008, j’ai fait état d’une savante analyse de Miguel Seabra soutenant que Federer devait abandonner sa Wilson KFactor KSix-One Tour 90. L’éditeur de ProTénis prétendait même que le Suisse n’aurait pas perdu sa couronne à Wimbledon contre Rafael Nadal, s’il ne s’était pas entêté à jouer avec la plus petite raquette du circuit.

Il ne l’a pas fait. Et comme il remporté l’US Open cette année-là et connu une excellente cuvée 2009, on a oublié l’affaire. Mais après ses déboires à Wimbledon cette année, Federer a enfin essayé une Wilson plus grande. Ses problèmes de dos ont abrégé l’expérience. Aussi s’est-il présenté à Flushing Meadows avec sa vieille raquette au petit tamis.

Le moment est venu, je crois, d’adopter un outil plus contemporain si Federer veut continuer à rivaliser avec ses rivaux d’aujourd’hui.

Sur le plan tactique, Evert lui a aussi suggéré de trouver un meilleur équilibre entre l’attaque et la défense. «En ce moment, a-t-elle dit, il appuie sur la gâchette un peu trop rapidement. Il n’est pas assez patient et commet trop de fautes.»

C’est vrai. Le Suisse a tendance à se lancer dans une offensive tous azimuts. Certains jours, la stratégie fonctionne. On l’a bien vu, par exemple, contre un joueur comme Adrian Mannarino, trop vert pour lui. Mais il suffit que Rodgeur fasse face à un rival coriace comme Tommy Robredo, capable de remettre beaucoup de balles en jeu, pour que la belle mécanique s’enraye.

Cet équilibre pourtant était parfait durant les grandes années du Maître. Certes, Federer était reconnu comme un attaquant de premier plan. Mais sa défense, sans être aussi exceptionnelle que celle d’un Nadal ou d’un Djokovic, était très solide.

Andy Roddick, dont les ambitions ont si souvent été freinées par le Suisse, a d’ailleurs dit que ce qui le fascinait le plus chez son rival, ce n’était pas son attaque, mais sa défense. Federer était excellent pour relancer les services les plus puissants. Ses passings étaient dangereux. Et il avait l’art de faire mal jouer ses adversaires.

Quatre mois pour changer

Le champion déchu a maintenant quatre mois pour revoir son équipement et sa stratégie avant l’Open d’Australie. Si les résultats sont au rendez-vous, tant mieux! Mais il n’est pas assuré qu’ils le seront. Federer vient d’avoir 32 ans. C’est déjà l’âge du déclin au tennis. Peu de champions ont triomphé en Grand Chelem après cet âge fatidique.

S’il continue à perdre, quel sera son choix? Lui seul le sait et, de toute façon, la réponse lui appartient. S’il aime parcourir le monde en quête de victoires tout en étant prêt à glisser au classement, comme un Lleyton Hewitt, lui aussi ancien no1 mondial, ses admirateurs devront se souvenir que, pendant 10 ans, il les a comblés au-delà de toutes leurs espérances.

Cependant, il a été si dominant qu’ils auront du mal à accepter sa métamorphose en joueur ordinaire. Pour ma part, je l’avoue, je n’aimerais pas le voir connaître un autre annus horribilis.

Finalement, victoire de Nadal en 4 sets sur Djokovic. Un match que j'ai trouvé peu passionnant à part le troisième set. Sinon ça s'est surtout joué du fond du cours. Le meilleur match de cet open sera venu d'une belle surprise avec Wawrinka en demie contre le Djoker. Là, fallait prendre des risques pour gagner.

À la longue, je trouve que Nadal en fait trop en se jetant à terre comme il l'a fait hier. Avec la dose d'énergie qu'il a, c'est pas un petit trois heures de tennis bourré de rebonds de balles à chaque mise en jeu qui a dû l'exténuer. Un petit peu de retenue ça ferait pas de tort.