Chirac, un homme à géométrie très variable !
A propos de l'Euro :
"Faire une monnaie unique, cela veut dire que nous n'aurions plus de politique budgétaire nationale, plus de politique sociale indépendante, plus de politique de défense indépendante"
(1990)
" Je suis absolument hostile au plan Delors tendant à instituer en Europe une monnaie unique. "
(1991)
" Je me réjouis donc de l'arrivée de l'euro. "
(1999)
Sur le quinquennat :
"On pourrait utilement raccourcir le mandat présidentiel"
(Avril 1984)
" Il faut envisager une réduction de la durée du mandat à cinq ans "
(Le Monde, 25 janvier 1983)
"Le quinquennat sous une forme ou sous une autre, serait une erreur et donc je ne l'approuverai pas."
(14 juillet 1999)
"J'ai appelé les Français à dire oui au quinquennat."
(21 septembre 2000)
Sur la (mondialisation) libérale :
"Il est primordial de mettre en oeuvre rapidement les réformes structurelles visant à améliorer la concurrence sur les marchés des biens, des services et des capitaux"
(Suède, Goteborg, juin 2001)
"C'est inadmissible, qu'on jette des gens dehors pour améliorer les profits"
(14 juillet 2001)
"Le libéralisme n’est pas une réponse aux problèmes d’une économie moderne. "
(1979)
" Face à l’échec du socialisme, le libéralisme s’impose comme une nécessité "
(Janvier 1984)
Immigration et le chômage :
" Il ne devrait pas y avoir de problème de chômage en France, puisqu’il y a un million de chômeurs et un million huit cent mille travailleurs immigrés "
(Le Monde, 19 février 1976)
" Lier le chômage à la présence des immigrés est une réaction primaire "
(Nouvelle Agence de Presse, 30 octobre)
Immigration et insécurité :
« S'il y avait moins d'immigrés, il y aurait moins de chômage, moins de tension dans certaines villes et certains quartiers, un moindre coût social. »
, journal "Libération", le 30 octobre 1984.
« Il n'y aucun trait d'union à faire entre l'immigration et l'insécurité dans les cités »
, le 24 février 2002 sur France 2.
Orientation politique :
" C’est au RPR que vous trouverez la social-démocratie "
(dans La Croix, 1976)
" La social-démocratie est la voie la plus pernicieuse "
(Tokyo, octobre 1984)
" Mon discours n'a jamais changé ! "
Libération - 30/03/1996