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 Melbourne premier tournois du grand chelem

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marcstein
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marcstein


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Melbourne premier tournois du grand chelem - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Melbourne premier tournois du grand chelem   Melbourne premier tournois du grand chelem - Page 2 EmptyDim 28 Jan - 17:55

Il écrase tout le monde et tout le monde l'aime: Roger Federer, vainqueur dimanche de l'Open d'Australie, réussit l'improbable alliage du «bon gars» et du tueur professionnel.

Adulé Federer? À écouter les enfants, les mamies, les commentateurs télé, les vieilles gloires et ses adversaires, la réponse est clairement oui. Quel beau joueur! Quel gentleman! Si poli, si intelligent, si élégant, et modeste avec ça... bref un seigneur.

«Comment doit-on vous appeler désormais? Monsieur l'Ambassadeur? Votre Altesse?», fut la toute première question posée à Federer lorsqu'il a posé pied sur le sol australien. «Appelez-moi Roger, c'est très bien», a répliqué le Suisse, nommé ambassadeur de l'Unicef l'année dernière.

Jusque-là on retrouvait souvent deux cas de figure: le champion qui gagne mais qui devient imbuvable. Ou alors le gars sympa qui finit toujours pas perdre. Federer, lui, réussit à rester avenant dans la victoire.

«Il mérite tous les louanges qu'il reçoit, non seulement pour son jeu mais aussi pour sa façon d'être», souligne Andy Roddick, pourtant «détruit» (le terme vient de Federer) par le maître en demi-finale de l'Open d'Australie.

Citoyen du monde - sa mère Lynette vient d'Afrique du Sud, son père Robert est Suisse et il vit dans les hôtels - le N.1 mondial parle couramment quatre langues (suisse allemand, allemand, anglais, français) et se débrouille en italien et en... suédois!

Où est la faille?

Ses conférences de presse, en trois langues, durent plus longtemps que celles de tous les autres joueurs, alors que, par la force des choses, il en fait déjà plus que n'importe qui puisqu'il gagne toujours.

Souriant, disponible, drôle et pertinent, cela fait longtemps qu'il a conquis tous les journalistes de la planète. Son plus grand exploit est de ne jamais lasser, malgré tous ses succès: le tennis est devenu un sport qui se joue à deux et où Federer gagne à la fin. Et tout le monde applaudit.

Ou est le vice, la faille? Introuvable jusque-là, si ce n'est que certains en Suisse lui reprochent de ne jamais jouer le premier tour de Coupe Davis parce qu'il préfère poursuivre ses objectifs personnels. Fichtre!

À part ça rien. N'est-ce pas gênant à la fin tous ces louanges ? «C'est sympa quand-même, affirme le virtuose. Et j'ai fini par m'y habituer.»

«Au début ce n'était pas évident. J'avais envie de leur répondre: attendez les résultats avant de parler comme ça. Je pense qu'aujourd'hui c'est un peu plus justifié et j'accepte les compliments avec le sourire.»

Jamais embarrassant? «Si parfois, les trucs du genre: l'homme le plus sexy, s'amuse-t-il. Mais les articles ne m'influencent plus comme au début de ma carrière, où j'avais l'impression qu'on attendait trop de moi.»

Héritage

«C'est dur quand on est jeune car l'intérêt se focalise toujours sur les nouveaux. C'est normal mais je suis content de ne plus en être là. Aujourd'hui, ça me détend, même si je préfère lire des articles sur les autres joueurs.»

Son grand modèle, Rod Laver estime d'ores et déjà que Federer va devenir le meilleur de tous les temps. La légende australienne apprécie surtout que son jeune disciple a su rester modeste.

«Il me reste plein de choses à faire avant de pouvoir prétendre au titre de meilleur joueur de tous les temps, martèle le Suisse. Jimmy Connors a gagné 108 tournois, moi 45 (46 désormais). Comment me placer devant lui?»

Chasseur de records, il l'est, mais lorsqu'on lui demande quel héritage il voudra laisser, il ne répond pas en nombre de titres mais espère qu'on se rappellera de lui «comme du bon mec, du joueur fair-play, que les enfants adoraient.»

«Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour ça, les réponses ne viendront sans doute qu'à la fin de ma carrière, ajoute-t-il. En attendant je suis fier de mes résultats et de la façon dont je gère ma vie. Elle n'est pas toujours facile, avec toutes ces interviews, ces voyages, ces sollicitations, mais je l'adore et je ne l'échangerais pour rien au monde.»

---

Voilà qui résume très bien pourquoi Federer est LA référence. Un mélange de talent, de travail et d'attitude qui font que personne se lasse de voir qqun dominer son sport de la sorte. De mémoire, j'ai jamais vu pareille domination sur une période aussi longue.

Un des champions le plus courtois sur le terrain, avec une attitude toute aussi agréable en dehors du terrain. Un très beau modèle pour tout le monde et le meilleur ambassadeur que ce sport ne pouvait pas trouver. Cool
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Melbourne premier tournois du grand chelem
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