Série des masters 2013

Je n’ai pas été surpris par la défaite de Roger Federer contre Rafael Nadal hier à Indian Wells. Tout au plus ai-je été un peu étonné par la sécheresse du score (6-4, 6-2). Encore que les problèmes de dos du Suisse laissaient présager le pire contre son grand rival. «Je ne pense pas que Roger ait pu jouer à 100% aujourd’hui», a d’ailleurs reconnu Rafa. Quand il n’est pas au sommet de sa forme, Federer peut s’en tirer contre un Wawrinka, mais pas contre un joueur qui l’avait déjà battu 18 fois.

Et puis, je me méfie du Majorquin quand il joue les modestes. On se souviendra qu’il avait fait le même coup à Nicolas Almagro et à David Ferrer avant de les vaincre à Acapulco. Ce gars-là ne s’est peut-être pas beaucoup entraîné pendant sa longue absence, mais il a beaucoup appris du poker.

Sa victoire sans appel contre un adversaire qui l’avait éliminé facilement l’an dernier, au même endroit, confirme son très beau retour. On ne sait pas encore jusqu’où Rafa se rendra dans ce Masters. Mais on voit déjà qu’il sera dangereux sur toutes les surfaces. Pas seulement sur terre battue.

Pour Federer en revanche, les astres paraissent défavorables. Voilà un sixième titre qu’il n’arrive pas à conserver (après ceux de Bâle, Paris, Londres, Rotterdam et Dubaï). Bien sûr, si l’on excepte cette semaine, il n’a jamais été déclassé. Mais il est devenu prenable.

L’avenir dépendra en bonne partie de sa récupération. Les ennuis au dos affectent le service et la mobilité de Federer, deux atouts sans lesquels il ne peut espérer s’imposer contre les meilleurs. Il a maintenant jusqu’en mai pour se refaire une santé. On en saura davantage lors du Masters de Madrid
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commentaire de Paul Roux, j'aime bien le retour en forme de Nadal c’est une honte de voir le Djokovic au sommet

Un peu de bouversement dans la hiérarchie du côté messieurs. Le retour de Nadal, et quel retour, fait du bien. Surtout avec un Federer qui commence à être blessé plus fréquemment, ou qui semble moins bien récupérer de ses bobos. Si Nadal tient bon jusqu'à la saison de terre battue, un retour comme No1 est chose possible avant la fin de l'année.

La déception se lisait sur le visage de Milos Raonic dimanche après sa défaite sans équivoque en deux manches des 6-2 en finale contre Rafael Nadal.

Un texte de Manon Gilbert

Le Canadien aurait tellement aimé conclure différemment une semaine de rêve à la Coupe Rogers.

Reste que Raonic a fait le plein de points ATP et de confiance à Montréal. Il en avait bien besoin après un printemps et un été plutôt décevants : 10 victoires contre 7 défaites depuis mai, avant son séjour dans la métropole. Il affiche maintenant un dossier de 27-14, encore loin de l'impressionnante saison de son bourreau, 48-3.

Mais à 22 ans, il a encore bien des années devant lui.

« Je crois que cette semaine sera très importante pour lui. C'est très important d'avoir la chance de disputer sa première finale dans un Masters. Il doit encore travailler sur son aspect mental, sur son jeu en fond de terrain et apprendre à bien jouer tactiquement les points importants, soutient Nadal. Je crois qu'il y arrivera, il est encore jeune. »

Installé au 10e échelon mondial depuis lundi, une première pour un représentant de l'unifolié, Raonic a pris un pari audacieux en mettant un terme à son association de deux ans et demi avec son entraîneur espagnol Galo Blanco en pleine saison sur terre battue. Il s'est alors tourné vers le Croate Ivan Ljubicic qui, force est d'admettre, semble avoir trouvé la recette pour relancer l'Ontarien.

« Si on regarde la vue d'ensemble, ça a été un bon tournoi. Je suis content de la façon dont j'ai géré plusieurs situations et je suis content d'avoir accumulé de nombreuses nouvelles expériences. C'est le tremplin dont j'avais besoin », a déclaré Raonic, qui a remercié tant Ljubicic que Blanco après sa victoire contre Vasek Pospisil samedi.

Nadal croit que Raonic est dans le top 10 pour de bon

Une des premières choses que Ljubicic, un ancien joueur croate qui est grimpé jusqu'au 3e rang mondial, a faites, c'est d'évacuer les frustrations que le Canadien avait accumulées au fil des défaites.
Milos Raonic Milos Raonic Photo : PC/Paul Chiasson

Ensuite, il fallait s'attaquer à améliorer le jeu de son nouveau poulain. Ce travail a rapporté ses premiers dividendes à Montréal, et plus tôt que prévu selon Raonic. Il en tire une grande source de motivation, même s'il n'a pas su installer son jeu contre Nadal et qu'il ne l'a pas fait assez jouer sur plusieurs points.

« Si vous croyez que le tournoi est terminé et que je peux relaxer maintenant, ce n'est pas le cas, a déclaré le joueur de Thornhill aux journalistes dimanche. Dans moins de 48 heures, je joue au Masters de Cincinnati. Aujourd'hui, j'en ai encore pour 2-3 heures de récupération, plus que la durée du match. Demain, j'en aurai encore pour le même temps afin d'être dans la meilleure forme en Ohio.

« Il y a plusieurs étapes et beaucoup de professionnalisme qui sont essentiels pour atteindre ce niveau. Ce sont des choses sur lesquelles je mets beaucoup l'accent, et je suis fier de le faire. C'est très motivant pour la suite de savoir que j'ai franchi un pas de plus vers mon objectif. Je veux pousser encore plus fort et travailler davantage pour faire un autre pas de plus et me rapprocher de mon objectif. »

Se rapprocher de quoi? Du top 5. Raonic a constaté dimanche qu'il y avait encore un monde d'expérience entre le sien et celui de Nadal.

« Je sais que je peux mieux jouer que ce que j'ai fait aujourd'hui (dimanche). Je ne crois pas que ces gars-là aient un si grand avantage si on regarde le score. Selon moi, j'aurais pu mieux gérer la situation et je sais que je serai capable de gérer pareille situation dans l'avenir. Vous vivez et vous apprenez. Je suis sûr que j'apprendrai beaucoup de cette expérience. »

Nadal le croit aussi.

« Avec son service, ses chances de demeurer dans le top 10 pour longtemps sont très bonnes. Cette semaine aura été très bonne pour lui et pour le tennis au Canada. »

Difficile de contredire l'Espagnol.
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Milos a appris énormément hier, Il reste a travailler le mental et a peaufiner le jeu mais il a tout pour être dans le top 5. pour Pspisil je crois plus a un coup de chance qu'autre chose. un bon tournois et qu'ont se le dise Nadal est de retour le Djoker a comme paniquer samedi et c'est tant mieux!
chez les femmes, Serena est seule sur sa planète et si elle perd c'est quelle a bien voulus perdre.

de Paul Roux

La dernière victime de Rafael Nadal se nomme Milos Raonic, battu sèchement 6-2, 6-2, en finale de la Coupe Rogers (Photos Bernard Brault, La Presse).

Plus tôt cette année, j’ai écrit que la terreur des courts était de retour. Qu’ajoutez de plus? Je ne peux que me répéter. À son retour en février, après sept mois d’absence, Rafael Nadal (n°4) n’a eu besoin que de deux petits tournois pour retrouver ses marques. Depuis, il s’amuse à massacrer ses adversaires, à l’exception notable de Novak Djokovic (n°1), qui l’a battu à Monaco et qui lui a livré une rude bataille à Paris comme à Montréal.

Sa dernière victime se nomme Milos Raonic (n°11), battu sèchement 6-2, 6-2, en finale de la Coupe Rogers. Milos a beau être le premier Canadien à atteindre le Top 10, il aurait mieux valu ne pas rouler les mécaniques, à la manière d’un Gaël Monfils, la veille de son affrontement. Un peu moins de prétention et un peu plus de respect pour l’octuple champion de Roland-Garros l’auraient fait paraître moins mal aujourd’hui.

milos7Raonic avait révélé sa stratégie en conférence de presse, ce qui n’était peut-être pas non plus une bonne idée. «Je dois dicter le jeu le plus possible, me créer des occasions grâce à un tennis agressif plutôt que d’attendre la faute», avait-il confié. C’est ce qu’il a essayé de faire en attaquant à la moindre occasion et en cherchant à casser le rythme.

Mais c’est plus difficile à faire qu’à dire. À 1-1, 30-30, par exemple, il a enchaîné service-volée. Nadal lui a envoyé un retour dans les pieds : 30-40. Milos a enchaîné avec une faute du coup droit, c’était 2-1 Rafa. La finale venait déjà de basculer pour de bon du côté du Majorquin. Une heure plus tard, c’est lui qui levait les bras au terme d’une victoire sans appel.

La domination du vainqueur a été totale, ce que le perdant a candidement et honnêtement reconnu après le match. Flatteur, Nadal avait dit avant la partie : «Le service de Milos perturbe tout le monde.» Il est vrai que beaucoup de premières balles ne sont pas revenues en jeu. Mais dès que l’échange s’engageait, c’est Rafa qui, dans presque tous les cas, en sortait vainqueur. C’est surtout le coup droit qui a créé les dégâts, un coup puissant, précis et imprévisible.

Le service de Nadal est certes moins puissant que celui de Raonic. Mais il est plus constant, bien placé et difficile à attaquer. De plus, Rafa joue très bien derrière. En quatre jeux, à la première manche, il n’a d’ailleurs perdu qu’un point. Au deuxième set, il a levé le pied un moment, se retrouvant à 0-40, 2-1. Mais rapidement, deux aces de Nadal et deux fautes de Raonic ont tiré le Majorquin d’impasse.

Pour Raonic, il s’agit quand même, il ne faut pas l’oublier, d’un très bon tournoi. Sa performance en fera demain un membre du Top 10, ce qui constitue un bel exploit. Il faut espérer que le jeune Canadien saura s’y maintenir et même progresser encore.

Quant à Nadal, il s’impose de plus en plus comme le joueur de l’heure. Après une blessure qui a fait craindre la fin de sa carrière, il est revenu plus fort que jamais. Sa défense est restée en béton, mais son attaque est devenue beaucoup plus dangereuse. Le roi de la terre battue est en passe de devenir un grand joueur de dur.

Le plus étonnant dans le retour de Nadal, c'est effectivement que c'est sur le dur qu'il a engrangé ses meilleurs résultats Intraitable depuis le début de l'année. Sur la terre battue de Rolland Garros par contre, Djokovic a quand meme réussi a lui résister de belle facon. Nadal a revu une partie de son tennis pour s'adapter sur le dur et ca réussit mieux que Djokovic.

Ca promet pour le US Open.

Pour Raonic, pas de honte a avoir, il a eu un super tournoi. La pression d'une finale chez lui a pas du aidé, mais Nadal est carrément sur une autre planete.

À la suite de la Coupe Rogers, Rafael Nadal occupe maintenant le troisième rang du classement de l’ATP, passant devant son compatriote David Ferrer (n°4). Au rythme où l’Espagnol progresse depuis son retour triomphal en février, il pourrait même revenir au premier rang cet automne.

Que Rafa ait dominé le printemps sur terre battue ne m’a pas surpris outre mesure. On connaît tous sa domination sur cette surface. Mais il a de plus remporté deux Masters 1000 sur dur, où il apparaît en net progrès. Comme je le disais hier, sa défense est restée en béton, mais son attaque est devenue beaucoup plus dangereuse. Il pourrait remporter l’US Open.

Milos Raonic pointe pour sa part au dixième rang. Il est le premier Canadien à atteindre le Top 10. C’est, répétons-le, un très bel exploit. Il ne faut pas le voir pour autant dans le Top 5. Pas tout de suite, en tout cas. Certes, il pourrait devancer Stanislas Wawrinka (n°9), voire Jo-Wilfried Tsonga (n°, s’il connaît une bonne fin d’année. Mais la distance reste énorme entre le Top 10 et le Top 5, comme on a pu le voir dimanche en finale du Masters Canadien.

Vous me direz que notre Milos national a mal servi, voire qu’il n’a pas bien joué du tout. C’est vrai. Mais il aurait été dans un jour de grâce qu’il n’aurait pas pris une manche à Nadal, tant le Majorquin a dominé insolemment l’échange. Pour progresser, Milos ne pourra se contenter d’un changement de stratégie. Il devra améliorer ses retours de service, ses déplacements et son revers.

Raonic devra aussi, à mon avis, mieux doser son assurance afin qu’elle ne se métamorphose pas en arrogance. En finale, il aurait sans doute fait meilleure figure s’il avait moins fanfaronné la veille. Il s’imaginait capable de battre Nadal. Après trois jeux, il a réalisé qu’il risquait plutôt la dégelée. Ça lui a scié ses grandes jambes.

vasek5Son compatriote Vasek Pospisil pointe quant à lui au 40e rang. C’est le grand gagnant de ce nouveau classement. Il y a moins de deux semaines, ce gars-là disputait encore un Challenger. Il devra maintenant se faire un nom sur le grand circuit. Certes, il a été aidé par la foule enthousiaste, mais il a un talent incontestable. Son jeu est même plus complet que celui de Raonic. Le Top 30 est envisageable d’ici un an.

Un autre jeunot continue sa poussée, Jerzy Janowicz, désormais au 14e rang. Opposé à Nadal lui aussi, il a disputé un bien meilleur match que Milos, bousculant parfois le joueur de l’heure. Le grand Polonais manque de constance et il ne sait pas toujours utiliser à bon escient sa grande palette de coups. Mais quel talent ! Rafa a dit de lui que c’était un futur membre du Top 10, voire du Top 5. Je le pense aussi.

L’insolent Ernests Gulbis, quart de finaliste à Montréal, est au 34e rang, à deux places d’être tête de série à Flushing Meadows, comme il le souhaite. Je le lui souhaite également. Autrement, il sera l’électron libre des premiers tours.

Benoît Paire (n°24) a gagné trois places, mais il a perdu une belle occasion d’avancer davantage en perdant contre Marinko Matosevic en huitièmes de finale. Dommage !

Quant à Grigor Dimitrov, il a gagné deux places (n°29), mais il ne le mérite pas. Il est trop tôt pour jeter l’éponge dans son cas, mais disons qu’il déçoit. Cela dit, s’il me fait mentir à Cincinnati et à New York, tant mieux!

Si Nadal réussit a etre No1 dans l'automne, alors la chapeau. Parce qu'en étant éliminé de Wimbledon au premier tour, il a laissé pas mal de points sur la table. Une performances aussi hallucinante que les 41 matchs gagnants d'affilée de Djkovic.

Eugenie Bouchard a tenu à la numéro un mondiale... pendant une manche.

La Québécoise a arraché la première manche à Serena Williams, et a visiblement réveillé l'ours qui dormait. Williams l'a finalement emporté 4-6, 6-2, 6-2, mercredi, dans un match de deuxième tour, à Cincinnati.

Dans un match en deux temps, Bouchard, 62e joueuse mondiale, s'est permis deux bris de service en première manche contre la puissante Américaine.

L'affront a visiblement fouetté Williams, ensuite revenue à son niveau habituel. En deuxième manche, Williams a bombardé l'athlète de Westmount de cinq as et n'a eu aucun mal à retourner ses services. La joueuse de 31 ans a poursuivi son œuvre de destruction en troisième manche, pour se propulser au troisième tour.

Bouchard quittera tout de même Cincinnati plus riche de 70 points, et avec la fierté d'avoir arraché une manche à la meilleure joueuse au monde, ce que les 10 dernières adversaires de Williams ont été incapables de réussir.

Bouchard a réussi a profiter d'une Serena Williams pas tout a fait sortie du lit. Je veux pas denigrer notre joueuse locale, mais entre elle et Williams, il y a un monde. Mais de toute facon, c'est le cas avec pratiquement toutes les autres fille de la WTA.  

Mais mine de rien, Bouchard affiche une belle progression. A continuer sur ce rythme, elle va vite nous faire oublier Wozniak qui avait pas grand chose dans son jeu pour justifier une place dans le top 50. 

Le tournoi de Cincinnati a bouleversé à son tour l’ordre mondial. Son vainqueur, Rafael Nadal, a poursuivi son irrésistible poussée vers le sommet. Il devance maintenant Andy Murray au deuxième rang de l’ATP. Il n’est plus qu’à 2000 points et des poussières de Novak Djokovic, toujours en tête. Mais à la Race, c’est le Majorquin qui devance le Serbe. Il pourrait donc retrouver le premier rang cet automne. En attendant, il s’impose comme un des grands favoris, voire comme le grandissime favori, de l’US Open, qui débutera dans une semaine.

Bien entendu, Djokovic, qui a triomphé à Flushing Meadows il y a deux ans, pourrait répéter son exploit. Mais son aura d’invincibilité sur dur a pris un nouveau coup dans l’Ohio, où il a été battu en quarts par John Isner. Une semaine plus tôt à Montréal, le Serbe avait perdu contre Nadal en demies. Sa dernière victoire sur ciment remonte à Miami.

andy0Andy Murray, l’autre homme fort du tennis sur dur, n’a pas fait mieux à Cincinnati, perdant contre Tomas Berdych, désormais au 5e rang. À Montréal, l’Écossais n’avait même pas franchi les huitièmes. À quelques jours de la dernière levée du Grand Chelem, Andy pourrait bien loin du niveau qui lui a permis d’enlever Wimbledon en juillet.

David Ferrer reste au 4e rang. Mais ses résultats dans les deux derniers Masters ont été désastreux. Défaite d’entrée à Montréal, échec au 3e tour à Cincinnati. Il serait surprenant de le voir briller à New York.

Comme Berdych, Juan Martin Del Potro a gagné un rang (6e). Mais je ne vois pas le grand Argentin répéter son exploit de 2009, où il avait mis fin au règne de cinq ans de Roger Federer.

FedererLe Suisse est le grand perdant de ce nouveau classement. Il a glissé au 7e rang, du jamais-vu depuis le 3 novembre 2002. À Flushing Meadows, il pourrait donc tomber sur Djokovic, Nadal ou Murray dès les quarts. Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour lui. Mais je ne suis pas sûr que c’en soit une bonne pour les trois premiers. Dans l’Ohio, l’homme aux 17 titres du Grand Chelem a soufflé le chaud et le froid. Atroce dans la première partie de son match contre Tommy Haas, Federer s’est ressaisi, gagnant finalement son billet pour les quarts. Il y a retrouvé Rafa, son vieux rival, contre qui il a de nouveau perdu, mais non sans avoir livré une rude bataille. Rodgeur connaît une année de misère. Mais il pourrait surprendre à Flushing Meadows. Pas au point cependant de gagner le tournoi.

En perdant une place, Milos Raonic (11e) a été expulsé du Top 10. Mais ce n’est pas un souci. L’état de son bras en revanche est préoccupant à quelques jours de l’US Open.

Le jeune Canadien est suivi de près par deux autres des grands serveurs du circuit : John Isner, remonté à la 14e place, et Jerzy Janowicz, 15e. L’un et l’autre seront à suivre à New York.

L’autre grand espoir de la relève, Grigor Dimitrov, battu par Nadal dans l’Ohio, a gagné une petite place. L’amoureux de Sharapova occupe maintenant le 28e rang. On le suivra lui aussi dans la métropole américaine.

posp1Ernests Gulbis est maintenant 33e. Il suffira d’un forfait pour que le Letton soit tête de série. Il en sera bien heureux et les favoris aussi.

Enfin, Vasek Pospisil a poursuivi sa progression. Mais cette semaine, le bond n’est que d’une place (39e). Il sera intéressant de voir ce que l’autre espoir canadien fera à Flushing Meadows.

Federer a beau connaitre une année atroce, je m'en méfie quand meme pour le US Open. Ca serait bien son genre de nous sortir un deux semaines de tennis parfait. D'autant plus que Nadal commence a avoir pas mal de tennis dans les jambes avec sa séquence de victoires. Djokovic semble un peu fatigué, je l'écarte pas mais j'ai pas confiance. Reste Murray, qui pourrait bien figurer en finale, dépendamment a quoi ressemble le tableau.