Open d'Australie 2011

Paul Roux, Cyberpresse.

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La rivalité entre Rafael Nadal (ci-dessus) et Roger Federer se poursuivra bientôt aux Internationaux d’Australie. Le Majorquin y a triomphé en 2009, le Suisse, en 2010.

Rafael Nadal, il faut le rappeler, peut réussir en 2011 un exploit qui n’a pas été accompli depuis 1969 : remporter d’affilée les quatre levées du Grand Chelem. En 2010, il a été sacré champion à Roland-Garros, à Wimbledon et à Flushing Meadows. Ne lui manque plus que le trophée des Internationaux d’Australie, qui débutent lundi prochain.

Son grand rival, Roger Federer, a raté par deux fois cet exploit rarissime, chaque fois contre Nadal lui-même, sur la brique pilée de la Porte d’Auteuil. Le premier échec date de 2006, le second, de 2007. Champion en titre à Melbourne, le n°2 mondial tentera à son tour de barrer la route du n°1. Même si Roger estime beaucoup Rafa, il serait sans doute ravi de le faire chuter dans une finale revanche, dont on rêve tous.

Le Suisse ne sera toutefois pas le seul obstacle sur le chemin du Majorquin. Il faut aussi compter sur Novak Djokovic (n°3), finaliste de l’US Open en 2010 et vainqueur de l’Open d’Australie en 2008. Le Serbe a résolu son problème de service, de sorte qu’il est redevenu particulièrement dangereux.

Le n°5 mondial, Andy Murray, peut aussi briller sur le dur un peu lent de Melbourne, comme en témoigne sa finale contre Federer l’an dernier. L’Écossais a cependant eu du mal à se remettre de cette défaite. Il faudra voir si ses démons (qui prennent souvent la forme d’une terrible émotivité) reviendront le hanter. Sinon, le talent est là, incontestable.

Il faut ajouter à la courte liste des favoris Robin Söderling (n°4 depuis lundi), finaliste à Roland-Garros en 2009 et 2010. Son style un peu carré est devenu redoutable sur toutes les surfaces. Le Suédois a beaucoup travaillé son jeu vers l’avant au cours des derniers mois. Il dit ne plus craindre Nadal ou Federer et se croit prêt pour l’exploit.

Reste Tomas Berdych (n°6), le finaliste de Wimbledon. Le grand Tchèque a eu du mal à gérer les attentes après ses prouesses londoniennes, mais il pourrait être mentalement mieux préparé cette année. En 2010, il a relevé le défi Federer, qu’il a battu deux fois. Mais Nadal, qu’il avait éliminé trois fois au début de sa carrière, semble devenu un obstacle insurmontable. Pour qu’il ait une petite chance de remporter le tournoi, il faudrait que quelqu’un le débarrasse de Phénomédal.

Quelques autres joueurs peuvent briller dans cette première levée du Grand Chelem. Je pense notamment à Jo-Wilfried Tsonga (n°13, ci-contre), finaliste en 2008 et demi-finaliste en 2009, mais aussi à Andy Roddick (n°, à Gaël Monfils (n°12), Nikolay Davydenko (n°23), voire à Ernests Gulbis (n°24) ou au revenant Juan Martin Del Potro (n°259). Mais je ne vois aucun d’eux soulever le trophée le 31 janvier.

À mon avis, seuls les six premiers ont une chance de victoire. Et bien entendu, il faut accorder une place toute particulière aux deux premiers. Après tout, Nadal et Federer n’ont laissé que deux tournois du Grand Chelem à tous leurs rivaux, au cours des cinq dernières années.

Et vous, qu’en pensez-vous?

Nadal a de bien bonnes chances de pouvoir réaliser le Chelem. La surface dure de Melbourne est une des plus lentes du genre, avec des rebonds qui donnent l'impression de voir un jeu de terre battue.

a mon avis il ne réalisera pas le grand chelem, les saisons sont trop longue et son style est trop exigeant sur le physique, je ne le vois deja en partant pas vanqueur en australie.

Pour le grand Chelem, l'année est longue. Pour un petit Chelem, c'est a dire les 4 grands tournois de file sur 2 années, les chances sont là mais il peut se passer bien des choses. Si le tirage met des Davydenko, Soderling et cie sur la route de Nadal, même pas dit qu'il se rendra en finale.

En ce qui concerne Federer, il a gagné ce tournoi tellement souvent que je suis assez confiant de le voir au moins en demie-finale.

Quatre favoris, Gaël Monfils (n°12, ci-contre), Mardy Fish (n°16), Sam Querrey (n°18) et Nikolay Davydenko (n°23), faisaient face à des adversaires dangereux au premier tour des Internationaux d’Australie. Les deux premiers s’en sont tirés en effaçant un retard de deux manches. Mais les deux autres n’ont pas survécu. Au final, Monfils est parvenu à éliminer Thiemo de Bakker (6-7, 2-6, 7-5, 6-2, 6-1) et Fish a vaincu Victor Hanescu (2-6, 4-6, 6-3, 7-5, 6-3). Mais Davydenko a été emporté par Florian Mayer (6-3, 4-6, 7-6, 6-4) et Querrey a chuté devant Lukasz Kubot (5-7, 6-2, 3-6, 6-1, 8-6).

En revanche, Roger Federer (n°2), redevenu Fedex, n’a eu aucun mal à se débarrasser de Lukas Lacko (6-1, 6-1, 6-3). Andy Roddick (n° a fait subir un sort semblable à Jan Hajek (6-1, 6-2, 6-2) et Novak Djokovic (n°3) à Marcel Granollers (6-1, 6-3, 6-1).

Tomas Berdych (n°6), Fernando Verdasco (n°9), Nicolas Almagro (n°14), Stanislas Wawrinka (n°19), Albert Montanes (n°25), Juan Monaco (n°26), Viktor Troicki (n°29) et Richard Gasquet (n°28) passent aussi au deuxième tour. À noter que Gasquet a éliminé le Canadien Frank Dancevic en trois manches (6-3, 6-4, 6-4).

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Les têtes de séries commencent déjà à tomber.

Les victoires surprises ne cessent de faire du bruit pour Milos Raonic aux Internationaux d'Australie.
Le qualifié canadien, classé 152e au monde, a atteint le quatrième tour en renversant la 10e tête de série Mikhail Youzhny 6-4, 7-5, 4-6, 6-4, samedi.

Il s'agissait de la première victoire de Raonic en carrière contre un joueur du top 10 mondial.

L'Ontarien affrontera l'Espagnol David Ferrer, no 7 mondial, et aura alors l'opportunité d'accéder aux quarts de finale.

Raonic, qui devrait percer le top-100 de l'ATP en vertu des points récoltés grâce à cette victoire, dispute seulement son deuxième tournoi majeur en carrière. Le jeune homme de 20 ans s'était incliné au premier tour des Internationaux des États-Unis l'automne dernier contre l'Australien Carsten Ball.

Le Russe a éprouvé passablement d'ennuis contre le service de Raonic, qui mesure six pieds, cinq pouces. L'Ontarien originaire de Thornhill a réussi 31 as, contre seulement trois pour Youzhny. Il en compte 79 depuis le début du tournoi, et trône donc au premier rang dans cette catégorie à Melbourne Park. L'Américain Andy Roddick est deuxième à ce chapitre, avec 67.

Cette victoire surprise s'est produite en un peu moins de trois heures, Raonic brisant le service de Youzhny au dernier jeu lorsque le Russe a expédié son coup droit à l'extérieur de la ligne de fond.

Raonic a remporté le premier set en brisant le service de son adversaire sur le dernier jeu, puis a pris une avance de deux sets en brisant le Russe pour la troisième fois de la deuxième manche après avoir perdu son propre service deux fois.

Youzhny a amorcé une remontée en enlevant le troisième set, brisant la séquence victorieuse de Raonic à huit sets. Le Canadien a toutefois exploité son puissant service et fait fi de l'expérience de Youzhny pour finalement savourer la victoire.

Raonic a bouclé sa plus grande victoire en carrière avec 96 coups gagnants contre 54 erreurs non-provoquées, brisant Youzhny six fois en huit opportunités tout en laissant filer son service quatre fois durant la rencontre.

Le Canadien avait défait un autre joueur classé - la 22e tête de série Michael Llodra - au deuxième tour.

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Eh bien, qu'il poursuive un tant soit peu sur sa lancée, et on va avoir une nouvelle vedette canadienne au tennis. Contre Llodra, j'étais pas trop épaté, mais contre Youzhny ça a de la valeur.

MELBOURNE - Le no 1 mondial Rafael Nadal ne réalisera pas son Grand Chelem personnel, après avoir traversé comme une ombre son quarts de finale des Internationaux d'Australie, laissant à son compatriote espagnol David Ferrer, vainqueur 6-4, 6-2, 6-3 mercredi, le billet pour la demie face à Andy Murray.

Le Britannique,cinquième joueur mondial, a quant à lui battu le surprenant ukrainien Alexandr Dolgopolov en quatre manches de 7-5, 6-3, 6-7 (3/7) et 6-3.

Le Majorquin ne réussira pas le Grand Chelem à cheval sur deux saisons. Après avoir remporté Roland-Garros, Wimbledon et les Internationaux des États-Unis l'an dernier, il avait la possibilité de s'adjuger le quatrième tournoi majeur du circuit à la suite, ce que seul Rod Laver a accompli depuis le début de l'ère Open, sur la seule année 1969.

Après le matych, Nadal a admis qu'il n'était pas à son mieux.

Soigné hors du court après les trois premiers jeux de la partie, le Majorquin est revenu sur le terrain avec un bandage en haut de la cuisse gauche, peut-être touché aux ischio-jambiers.

"Je ne me suis pas senti au mieux. Mais je ne peux rien dire sur cette blessure, a-t-il déclaré. Je préfère ne pas en parler, d'abord parce que je n'en sais pas plus. Par respect pour le gagnant qui est aussi un ami, je préfère parler du match."


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"Quand je perds, on dit toujours que j'ai eu un problème et je ne veux pas donner cette image", a-t-il affirmé, félicitant son adversaire.

"J'ai fait tout ce que j'ai pu, a-t-il assuré, précisant avoir été touché au tout début de la rencontre. Après, le match était presque fini."

Nadal échoue pour la deuxième fois d'affilée en quarts de finale à Melbourne, après son abandon l'an dernier face à Andy Murray pour une lésion au genou droit.

Ferrer, 7e mondial, a su parfaitement exploiter le manque de rythme et d'allant de Nadal, qui a dû s'absenter pour subir des soins au début du premier set et portait au retour un bandage en haut de la cuisse gauche.

Le Valencian se hisse pour la deuxième fois de sa carrière à ce stade la compétition dans un tournoi du Grand Chelem, après une expérience aux Internationaux des États-Unis 2007. Il s'était mis en confiance avant d'arriver en Australie, remportant avec classe le tournoi d'Auckland.

Contre Murray, no 5 mondial, le bilan comptable des confrontations est favorable à l'Espagnol : 3 à 2. Mais les trois victoires de Ferrer ont été acquises sur terre battue, les deux de l'Ecossais sur dur, comme en Australie...

Mine des mauvais jours

Mercredi, les premiers jeux avaient donné le ton d'une partie qui s'annonçait cauchemardesque pour Nadal. Ferrer remportait sa mise en jeu initiale et Nadal bataillait ensuite pour sauver la sienne, finalement préservée après un bon quart d'heure de lutte.

Affichant la mine des mauvais jours, il partait ensuite aux soins. À son retour, Ferrer, très agressif, mettait constamment la pression sur le service de son compatriote et creusait l'écart.

Si Nadal comblait son retard, il finissait par céder la manche sur son service, après 1h10 de combat.

Transpirant énormément - il a dû changer de T-shirt plusieurs fois - le Majorquin semblait se traîner sur le court, peut-être encore insuffisamment remis du virus grippal contracté à Doha.

Il parvenait toutefois à prendre le service de Ferrer en début de deuxième manche, mais son adversaire revenait dans la foulée. Efficace à la volée (7/7), Ferrer se détachait de nouveau à 4-2 et empochait la manche.

Le no 7 mondial conservait la même intensité lors du 3e set et Nadal ne parvenait plus à suivre, malgré quelques sursauts d'orgueil, non concrétisés au tableau d'affichage. Le Majorquin s'inclinait finalement après 2h32 de jeu et s'éclipsait quelques secondes après du court.

Une 5e demi-finale en grand chelem

Pour ce qui est de Murray, il atteint ainsi sa cinquième demi-finale en Grand Chelem, la deuxième de suite à Melbourne où il avait été finaliste malheureux l'an dernier.

Jusqu'à mercredi, Murray n'avait pas perdu un set du tournoi, et n'avait jamais encaissé plus de sept jeux par match. Mais contre le fantasque ukrainien, il n'a pu s'astreindre à cette discipline.

Le 46e mondial, réputé pour ses traits de génie comme ses passages à vide, a entamé son match contre Murray de la même manière que les précédents, face à Jo-Wilfried Tsonga ou Robin Soderling: en perdant la première manche.

Les deux joueurs ont concédé tour à tour deux fois leur mise en jeu dans le premier set. Murray, aussi handicapé par une première balle en berne (44%), a dû s'y reprendre à quatre fois pour enlever la manche, sur un magnifique retour sur la ligne.

Dolgopolov, qui avait réussi deux fois plus de coups gagnants que Murray lors du premier set, a été moins en verve au second, tout en commettant encore de nombreuses fautes directes. Murray, avec plus d'allant au service, en a profité pour se détacher.

Au troisième set, Dolgopolov a retrouvé sa patte pour titiller Murray, et avec 23 coups gagnants contre seulement sept, a poussé l'Ecossais au bris d'égalité, qu'il a remporté avec audace.

Cependant, le no 5 mondial, agacé, répliquait en enfilant quatre jeux de suite dans la quatrième manche et concluait après 3h05 de jeu

Tiens, un autre Grand Chelem ou Nadal doit s'arrêter pour cause de blessure. Et de deux. Dommage, tout se dessinait bien pour avoir une finale de rêve entre Federer et Nadal.

Et bien Federer out aussi, qui plus est contre Djokovic qui est un adversaire connu. Je lève mon chapeau à Paul Roux qui devait bien être un des seuls à prédire une issue de la sorte. Le Djoker semble avoir été plus fort, mais je retiens qu'une fois de plus, Federer a bousillé une grosse avance (5-2 au second set), ce qui a donné une bonne partie du match à Djokovic.

Pour une rare fois, ça sera une finale sans Federer ni Nadal dans un Grand Chelem. Djokovic semble ma foi très bien parti pour ramasser un autre titre.

L'autre déception du jour c'est Wozniaki qui perd contre Na Li. La chinoise est une joueuse dangereuse, mais comme No1 elle aurait jamais dû perdre ce match qui était pratiquement affaire conclue.

wozniaki etait en plein controle au 1er set et elle a echapper le match par sa faute et son manque de fougue. pour roger depuis 2 ans c,est rendu une habitude d'echapper une grosse avance a un moment critique, je crois que a la longue son nouvel entraineur vas avoir un role important a jouer pour que cette facheuse habitude disparaisse.

finale murray djokovic je souhaite une victoire du serbe

En tout cas, ça nous fera deux finales de Grand CHelem plutôt atypiques.

Clijsters - Na Li. La Belge a maintenant l'habitude des grands rendez-vous, je suis pas inquiet pour elle malgré qu'elle va devoir sortir du bon tennistout le long du match pour battre la Chinoise qui a montré sa combativité.

Djokovic - Murray. J'ai déjà cru en Murray, mais maintenant c'est fini, je crois Djokovic mûr pour gagner son second Grand Chelem. N'empêche, pour cette finale on aura droit à deux joueurs au style assez différent et ça sera tout de même pas piqué des vers.

Clijster a gagné,j,ai écouter juste les grandes lignes du match,je ne suis pas un grand fan de Djokovic,mais c,est un excellent joueur,agressif et brillant,surtout si il prend les devants,Murray va en avoir pleins les mains,Djokovic devrait gagner le match final

Et comme prévu, Djokovic a gagné. Le pire, c'est que ça a été encore plus facile que je pensais pour le Serbe, vu que Murray s'est une fois de plus complètement effacé dans une finale de Grand Chelem. 3 fois déjà que ça. Comme pour Wozniaki chez les femmes, un tennis qui manque singulièrement d'audace n'est pas à la hauteur pour espérer gagner.