US Open 2012

Roger Federer (à droite) a remporté dimanche le Masters de Cincinnati en battant Novak Djokovic.

Lorsque Roger Federer s’est amené à l’US Open l’an dernier, peu d’observateurs lui accordaient de grandes chances de victoire, bien qu’il ait déjà triomphé cinq fois à Flushing Meadows. Il n’avait remporté aucun titre du Grand Chelem en 2011, une première depuis 2002, ses tournois préparatoires avaient été décevants et il traînait au classement derrière Novak Djokovic et Rafael Nadal. De fait, le Maître a été battu par le Djoker en demi-finales et beaucoup ont commencé à parler de déclin.

Depuis toutefois, Federer a remporté neuf tournois, dont le mythique Wimbledon, et repris le premier rang de l’ATP. À telle enseigne qu’il se présentera à New York comme le grand favori de la dernière levée du Grand Chelem. Comment expliquer cette métamorphose?

Sous la supervision de Paul Annacone, l’ex-entraîneur de Pete Sampras, Federer a tenté d’améliorer sa relance. Mais les statistiques n’indiquent pas un réel progrès. À la veille de l’US Open, le Suisse occupe le 20e rang pour les points gagnés sur les premières balles adverses, le 22e pour les points gagnés sur les deuxièmes balles adverses et le 30e pour les balles de bris converties. Des chiffres très inférieurs à ceux de Djokovic, de Nadal et de Murray.

Au service par contre, Federer occupe les tout premiers rangs, à égalité ou presque avec Milos Raonic et John Isner, deux serveurs pourtant bien plus grands et plus puissants que lui. C’est que sa mise en jeu est remarquablement précise, très variée et tellement imprévisible. Au Masters 1000 de Cincinnati, qui vient de se terminer, il a survolé ses adversaires sans perdre le moindre jeu de service.

Le Suisse a aussi augmenté sensiblement sa réussite à la volée. Certes, il ne fait plus, sinon occasionnellement, l’enchaînement service-volée, les conditions ne s’y prêtant plus. Mais il domine ses principaux rivaux, qui sont avant tout des joueurs de fond, en allant chercher de précieux points au filet. Dimanche contre Djokovic, il a ainsi gagné une douzaine de points, dont une balle de manche sauvée, alors que le Serbe n’en obtenait aucun. Contre Murray à Wimbledon, Federer a gagné 53 points à la volée.

fed5rEnfin, son revers, considéré jadis comme son point faible, s’est considérablement solidifié, du moins ailleurs que sur terre battue. Dimanche à Cincinnati, comme à Wimbledon en juillet, on a vu Federer soutenir l’échange de revers à revers contre Djokovic. Cette amélioration explique aussi ses deux victoires en trois confrontations contre Nadal, au cours de la dernière année.

Absence de Rafael Nadal

Puisqu’il est question de «son meilleur ennemi», il faut reconnaître que son absence, pour cause de tendinites aux genoux, renforce le statut de grand favori de Federer à Flushing Meadows. C’est que le Majorquin a mis fin huit fois au parcours du Suisse en Grand Chelem (dont cinq fois, il est vrai, à Roland-Garros).

Malgré tout, il serait présomptueux d’accorder le trophée tout de suite à Federer. Nous verrons demain pourquoi.

NEW YORK - Le numéro un mondial Roger Federer, cinq fois vainqueur de suite à New York de 2004 à 2008, a été désigné tête de série no 1 des Internationaux des États-Unis, le dernier tournoi du Grand Chelem qui démarre lundi.

Le tenant du titre et numéro deux mondial, Novak Djokovic, est tête de série no 2 et le numéro quatre mondial, le Britannique Andy Murray, champion olympique au début du mois sur le gazon de Wimbledon, est tête de série no 3 en l'absence de l'Espagnol Rafael Nadal, blessé au genou gauche.

Le tirage au sort du tournoi aura lieu jeudi à midi heure locale (16 h GMT)

sans Nadal on devrait voir Federer en finale contre j'espère Murray,question de se reprendre pour le match de la médaille d,or ou Roger était pas à son mieux

Si confrontation Murray-Federer il y a, c'est certain que ça ne sera pas pour la finale, vu qu'ils sont du même côté du tableau. Ce qui n'assure pas nécessairement à Djokovic un passage en finale, vu qu'il aura fort probablement DelPotro en quart et que c'est loin d'être gagné. L'Argentin commence à redevenir très fort, d'autant plus qu'il a déjà gagné le US Open. Ma foi, même sans Nadal, ça devrait être intéressant.

le fait que nadal sois pas la est déjà interessant, a date j,aime bien

Déjà rendu au 4e tour, et quelques matchs très intéressants se pointent. DelPotro vs Roddick, ça va se jouer tout en puissance. Et depuis que l'Américain a annoncé sa retraite, il se met à jouer mieux que lors des derniers mois. Un de ceux deux là devra ensuite se tapper le quart de finale contre Djokovic, qui aura dû se défaire avant de Wawrinka, un autre match à suivre même si je serais surpris de voir perdre le Serbe.

Quant à Federer, ben coudonc il se sera pas passé grand chose au 4e tour pour lui, Mardy Fish a déclaré forfait.

Il manque pas grand chose a Milos pour être capable battre des joueurs comme Murray, peut être plus du coté mental que technique

Sharapova doit adorer la pluie la c'est la grosse Bartoli qui s'est fait faire le coup. chez les femmes c'est Serena ou Azarenka qui gagne ce tournois

Roger aurait du jouer contre fish, hier il était rouiller et il n'a pas été capable rattraper son retard, dommage pour lui. je crois que Del Potro va donner de la difficulté a Djokovic et Murray devrait atteindre sans ennuis la finale.
hier soir, Serena a envoyer 6 as en ligne a une Ana Ivanovic transformé je crois ainsi que les analystes de ESPN quelle est la plus grande serveuse de l'histoire du tennis feminin

Federer a nié comme quoi sa pause de 4 jours l'avait rouillé. Très dommage, j'aurais aimé voir une revanche contre Murray.

Pour les demies, on aura droit à Berdych-Murray et Djokovic-Ferrer. Je serais bien surpris que Berdych tout comme Ferrer puissent joueur leur première finale de grand Chelem, les deux autres sont vraiment forts, particulièrement Murray qui est sur une belle lancée.

Pour la finale des dames, j'ose espérer que Serena ne pourra pas une fois de plus massacrer Azarenka comme aux JO. C'est déjà un peu embêtant de voir la tête de série no1 manger des volées de même une fois, mais deux fois en ligne, ouch.